Cette carte, comme toutes les autres, est soumise à discussions et contestation.
Cette confrontation d'idées est l'un des principaux objectifs du jeu de Cartact.
Le 8 de carreau présente une possibilité espérée par certains ou crainte par d'autres.
La dette publique, « au sens de Maastricht » estimée par l'Insee, a été évaluée à la fin du deuxième trimestre 2016 à 2 170,6 milliards d'euros, soit 98,4 % du PIB1. Elle avait dépassé les 2 000 milliards au premier trimestre 2014. Elle représentait 683,6 milliards d'euros à la fin de 1995, ou 55,8 % du PIB et avait atteint 1 253,1 milliards d'euros (64,4 % du PIB) à la fin de l'année 2007
(souce Wikipedia)
Une inflation importante représente des conséquences diverses :
- elle pénalise
- les créditeurs qui n'ont pas réussi à se prémunir contre l'inflation
- les détenteurs de monnaie
- les exportateurs (qui auront plus de mal à vendre leurs produits plus chers) et leurs fournisseurs
- les agents victimes de l'illusion monétaire (malinvestissement, perte de pouvoir d'achat masquée par une hausse nominale du revenu...)
- elle favorise
- les débiteurs
- les créditeurs qui ont réussi à se sur-protéger contre l'inflation
- les détenteurs d'actifs (par opposition aux détenteurs de monnaie)
- les détenteurs de stocks (lorsque ceux-ci ont été achetés avant ou en début de hausse des prix)
- les importateurs (qui vendront plus facilement les produits étrangers dont le prix n'a pas de raison d'augmenter autant) et leurs clients (qui dépenseront moins, en terme réel, pour le même produit)
- elle est relativement neutre pour
- les détenteurs de revenus indexés sur l'inflation
- les créditeurs qui se sont correctement protégés
- elle provoque des adaptations
- pression accrue en faveur de l'indexation des revenus sur l'inflation
- hausse de l'endettement (puisqu'il est plus avantageux d'être débiteur que créancier)
- incitation à investir (arbitrage en faveur des actifs productifs et de l'endettement, au détriment de la détention de monnaie et la situation de créancier)
- hausses préventives (des prix, des loyers, des taux de crédits, etc.)
- révision des anticipations (accréditation de l'idée qu'un nombre croissant d'agents économiques agissent ou vont agir pour se prémunir de l'inflation)
Bien entendu, ce sujet de conversation peut être tenu et argumenté (ou pas).
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